Notes par Matt Groening sur les partitions de « Souris Chaudes » - 21 décembre 2000
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Quand, en 1969, « Souris Chaudes » a atterri pour la première fois sur mon petit tourne-disque dégueu ▶ d’ado ▶, je me suis allongé sur le sol et j’ai mis ma tête entre les deux hautparleurs, me préparant pour le énième chef-d’œuvre de Frank Zappa.
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Et quel énième chef-d’œuvre !
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Même selon les ingénieux standards de Frank, « Souris Chaudes » est une classe à part. Avec ses mélodies anguleuses, ses changements rapides de rythme et ses arrangements excentriques, « Souris Chaudes » a en substance inventé le genre musical spécifique aujourd’hui connu sous le nom de fusion. En outre, à mon avis, il reste le meilleur album jazz-rock de tous les temps. Tout dans « Souris Chaudes » continue à me surprendre, du violon strident de Sugarcane Harris au sax exubérant de Ian Underwood (sans parler de Don Van Vliet à son plus grognant Cœur de Bœuf). Je l’écoute depuis plus de trois décennies et chaque fois j’entends de nouvelles choses dans les longs solos de Frank, qui sonnent comme de petites compositions qui s’insinuent dans les morceaux globaux. (Et à part moi, personne d’autre n’entend un tout petit peu de ♫ « Petrouchka » de Stravinsky dans « Willie le maquereau » ?)
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Une petite confession : la pochette de « L’Amour est l’Enfer », mon premier album de bandes dessinées, a été inspirée par l’essentialité graphique de la pochette de « Souris Chaudes ». Je l’ai confié à Frank et Gail il y a plusieurs années et cela a ensuite induit Gail à me demander d’écrire cette courte note. Gail m’avait aussi demandé si j’avais encore mon exemplaire original mal en point du LP « Souris Chaudes », et en voici sa photo, dans toute sa splendeur tachetée, teintée et écornée, complète d’égouttures de bougie.
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SOURIS CHAUDES… BAISES CHAUDES… PUSTULES CHAUDES… quel énième chef-d’œuvre !
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Je suis un petit maquereau aux cheveux lissés en arrière
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Des pantalons kaki et des pompes vernis noirs ▶
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J’ai une jeune femme… tapine dans la rue
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En disant à tous les gars qu’elle ne peut pas être battue
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« Avec un billet de vingt dollars (je peux te faire bander / clarifier tout ça)
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Retrouve-moi au coin, mon gars, et ne tarde pas »
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Un homme en costume et nœud pap veut s’acheter
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Un grognement avec un chèque endossé
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Je me tiens à l’Hôtel Lido, sous la marquise
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Les pouffiasses dans le hall aiment comme je marchandise :
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Chair chaude
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Souris chaudes
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Chattes chaudes
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Métisses chaudes
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Baises chaudes
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Consolations chaudes
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[Instrumental]
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Chair chaude
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Souris chaudes
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Chattes chaudes
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Pustules chaudes
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Baises chaudes
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Consolations chaudes
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[Instrumental]
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[FZ] Deuxième enregistrement
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[?] Combien de mesures ?
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[FZ] Euh… Pourquoi ne les comptes-tu pas ?
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[?] D’accord
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[FZ] Vous tous… Vous trois commencez ensemble par ici
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[?] D’accord
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[FZ] Un, deux, un, deux
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[Instrumental]
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Paroles en anglais depuis le site Information Is Not Knowledge. |
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