Album notes by FZ
| Notes de pochette par FZ |
Rock journalists (especially the British ones) who have complained about the “coldness”, the “attempts at perfection”, and missing “human elements” in “Jazz from Hell” should find “L.S.O. Volume II” a real treat. It is infested with wrong notes and out-of-tune passages. I postponed its release for several years, hoping that a digital technologist somewhere might develop a piece of machinery powerful enough to conceal the evils lurking on the master tapes. Since 1983 there have been a few advances, but nothing sophisticated enough to remove “human elements” like the out-of-tune trumpets in “Strictly genteel”, or the lack of rhythmic coordination elsewhere.
| Les journalistes rock (surtout les britanniques) qui s’étaient plaints de la « froideur », des « tentatives de perfection » et de l’absence « d’éléments humains » dans « Jazz de l’Enfer » trouveront « London Symphony Orchestra, Volume 2 » un vrai délice. Il est infesté de fausses notes et des passages désaccordés. J’ai reporté sa sortie de plusieurs années, dans l’espoir qu’un expert numérique développerait quelque part un système suffisamment puissant pour masquer les maux qui rôdent dans les bandes originales. Il y a eu des progrès depuis 1983, mais rien d’aussi sophistiqué pour ôter « les éléments humains » comme les trompettes désaccordées dans « Tout à fait respectables » ou le manque de coordination rythmique ailleurs. |
[Notes by FZ] This piece is a parody of movie music clichés and mannerisms. It is derived from themes first performed by members of the BBC Symphony during a Mothers of Invention concert October 28, 1968 at the Royal Festival Hall in London (the original recording has been included in the “Mystery Disc” of “The Old Masters, Box 2”). The themes were further developed in the film “200 Motels”. An early version of “Bogus pomp” (for 40-piece orchestra) was released on the ill-fated “Orchestral Favorites” album in the mid-70’s.
| [Notes par FZ] Cette pièce est une parodie des clichés et des maniérismes de la musique de film. Il dérive des thèmes interprétés pour la première fois par des membres de la BBC Symphony Orchestra lors d’un concert des Mothers of Invention le 28 octobre 1968 au Royal Festival Hall de Londres (l’enregistrement original est inclus dans « Le Disque du Mystère » du « Deuxième Coffret de Vielles Bandes Maîtresses »). Les thèmes ont été développés encore dans le film « 200 Motels ». Une première version de « Faux faste » (pour orchestre de 40 musiciens) est sortie au milieu des années 70 dans le malheureux album « Orchestrales Favorites ». |
Built into the composition is a little psychodrama based on the idea that in an orchestra, the principal violist never gets a good solo. What happens in the minds of the other principal string players when the lowly viola gets all the hot licks? Something stupid, of course, culminating in the principal cellist’s improvised emotional outburst near the end of the piece. All of this is supported by cheesy fanfares, drooling sentimental passages and predictable “scary music”.
| Dans cette composition se développe un petit psychodrame basé sur l’observation que dans les orchestres le premier alto ne fait jamais un bon solo. Qu’est-ce qui passe par l’esprit des autres principaux instrumentistes à corde quand l’humble alto fait tous les meilleurs phrasés ? Quelques sottises, bien sûr, qui culmine vers la fin de la pièce avec une explosion improvisée du premier violoncelliste. Le tout est soutenu par des fanfares criardes, des passages sentimentaux mièvres et de la « musique anxiogène » prévisible. |
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[Instrumental]
| [Instrumental] |
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BOOOOH!
| BOUH ! |
WELL, I CAN PROMISE YOU THE BEST THING YOU’LL EVER HEAR!
| EH BIEN, JE VOUS GARANTIS QUE VOUS N’ÉCOUTEREZ JAMAIS RIEN DE MIEUX ! |
Oh, jealousy!
| Oh, envie ! |
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That’s right for the viola solo
| Ça suffit avec le solo d’alto |
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Finished?
| Fini ? |
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[Instrumental]
| [Instrumental] |
[Notes by FZ] Under normal performance conditions, this piece is coupled with “Sad Jane”. It is a ballet, and has been performed as such by the Berkeley Symphony Orchestra (Kent Nagano conducting). The scenario depicts an unpleasant urban scoundrel (BOB) in his quest for mid-life erotic gratification in a singles bar. The first section, subtitled “Bob’s clothes”, is a musical description of patterns which do not blend and textures only a BOB could love, as he gets dressed for the evening foray. Battery-operated plastic “laugh boxes” represent the voices of the “imaginary girls” BOB seeks to impress.
| [Notes par FZ] Dans les performances normales, cette pièce est associée à « Triste Jane ». Il s’agit d’un ballet et a été interprété comme tel par le Berkeley Symphony Orchestra (dirigé par Kent Nagano). Le scénario représente un sacripant désagréable de la ville (BOB) à la chasse de gratification érotique d’âge moyen dans un bar pour célibataires. La première section, titrée « Les vêtements de Bob », c’est la description musicale de motifs qui ne sont pas assorties et de tissus que seul un BOB pourrait aimer en s’habillant pour le raid du soir. Les « boîtes riant » en plastique, à piles, représentent les voix des « filles imaginaires » que BOB essaye d’impressionner. |
[Notes by FZ on Barbican Theatre concert program - January 11, 1983] Work on this item began in 1971. During the following eight years several versions were completed and modified. This is the final version… unless I decide to change it again.
| [Notes par FZ sur le programme du concert au Barbican Theatre - 11 janvier 1983] Le travail sur cette pièce a commencé en 1971. Au cours des huit ans suivants ont été achevées et éditées plusieurs versions. Voici la version finale… sauf si je décide de la changer une autre fois. |
The original version was a chamber piece for seven instruments. This version uses the seven instruments alternating with the entire sections from which they emerge in a contrapuntal setting that purposely crosses all the voices in a way that generates seven independent ugly melody lines which, when heard simultaneously, blend together into a moving pattern of relatively disquieting harmonic aggregates. This seemed to be a nice way to musically depict the situation in Part One… entitled “BOB’S CLOTHES”.
| La version originale était une pièce de chambre pour sept instruments. Cette version alterne les sept instruments avec les sections complètes, dont ils émergent dans un arrangement contrapuntique qui traverse délibérément toutes les voix, générant ainsi sept laides lignes mélodiques indépendantes qui, quand elles sont écoutées toutes ensemble, se fondent dans un motif émouvant d’agrégats harmoniques relativement inquiétant. On aurait dit un bon moyen de représenter musicalement la situation dans la première partie… intitulée « Les vêtements de Bob ». |
[Notes by FZ] The second section, “Bob gets drunk”, shows him in action at the bar. During the Berkeley dance premiere, the bartender, portrayed by a life-sized puppet (operated by two dancers in black), gets so busy serving the thirsty yupsters he literally splits in half, continuing his shift with entrails dangling behind. The rest of the scenario ▲ is too lengthy to include here.
| [Notes par FZ] La deuxième section, « Bob se saoule », le dépeint en action au bar. Lors de la première du ballet à Berkeley, le barman, joué par une marionnette grandeur nature (manœuvrée par deux danseurs en noir), était si occupée à servir les hipsters carriéristes assoiffés qu’elle s’est littéralement coupé en deux et a continué à travailler en traînant ses tripes. Le reste du script ▲ est trop long pour être inclus ici. |
[Notes by FZ] This was written for the finale of “200 Motels”. It has lyrics ▲ and was sung by Theodore Bikel, Mark Volman, and Howard Kaylan on the original United Artists soundtrack album released in 1971.
| [Notes par FZ] Cette pièce a été écrite pour le final de « 200 Motels ». Elle a des paroles ▲ et, sur l’album de la United Artists avec la bande sonore sorti en 1971, est chantée par Theodore Bikel, Mark Volman et Howard Kaylan. |
The performance included here was recorded in the last hour of the last session of the last night… with no possibility of overtime (at any price) to correct mistakes. During the final “rest period” just before the big push to get a good take, the entire trumpet section decided to visit a pub across the street. They returned 15 minutes late. No recording could be done without them. The orchestra refused to spend another 15 minutes at the end of the session to make up for their glowing brass section neighbors. I have done as much as possible to enhance this fine British “craftsmanship” (at least 50 edits in 6:56), but, to no avail… the “human element” ▶ remains intact.
| La performance incluse ici a été enregistrée dans les dernières heures de la dernière séance le dernier soir… sans pouvoir faire des heures supplémentaires (à tout prix) pour corriger les erreurs. Lors de la dernière « période de repos », juste avant le dernier effort pour faire un bon enregistrement, tous les trompettistes décidèrent de faire un saut au pub de l’autre côté de la rue. Ils retournèrent avec 15 minutes de retard. Sans eux, rien ne put être enregistré. L’orchestre refusa de passer encore 15 minutes à la fin de la session pour remédier à leurs collègues rougeauds de la section des cuivres. J’ai tout mis en œuvre pour améliorer ce beau « morceaux d’artisanat » britannique (au moins 50 montages en 6 minutes et 56 secondes), mais en vain… « l’élément humain » ▶ reste intact. |
Paroles en anglais du site Information Is Not Knowledge. |
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